Des thèmes, des chantiers, des avis

Le travail réflexif de la communauté des professeurs et des chercheurs en sciences de gestion s’effectue au travers de chantiers internes portant sur des dimensions clés du champ académique (nature des diplômes, contenu des enseignements, définition des filières de formation, processus d’évaluation, publications…).

Au terme des travaux d’un chantier, un diagnostic et des préconisations d’évolution sont formalisés dans un document appelé « Projet d’avis de la SFM ». Ces éléments sont ensuite partagés avec l’ensemble des adhérents et soumis à un processus de validation par étape (Groupe de travail, Bureau, Conseil d’Administration).

La SFM s’efforce alors de diffuser ces « Avis de la SFM » pour communiquer l’état de ses réflexions et ses propositions à l’ensemble des acteurs parties prenantes (instances académiques, administration, entreprises, médias…) susceptibles de peser sur le devenir de la filière des sciences de gestion dans l’univers académique français et européen.

Ce faisant, la SFM poursuit un objectif de production de « soft law » et constitue, via la formulation de propositions concrètes, un espace de réflexion et d’influence au sein de la communauté des sciences de gestion.

Il s’agit plus précisément de :

  • permettre à la filière « sciences de gestion » de développer ses capacités à structurer ses objets et ses pratiques ;
  • donner poids et légitimité à des textes et propositions élaborés dans un dispositif coopératif et communautaire;
  • d’accompagner ainsi les différentes structures de régulation et contribuer à la production des normes et des règles du système français et européen.

Une interaction continue avec l’ensemble des acteurs pertinents

Pour remplir sa mission, la SFM dialogue avec toutes les parties prenantes et mobilise en particulier les acteurs, professeurs et chercheurs, membres de la communauté académique des sciences de gestion et du management pour :

  • formuler des propositions sur la gouvernance et le dispositif institutionnel français et européen, face à une concurrence internationale croissante et parfois hégémonique s’agissant de la recherche, de l’enseignement et des pratiques du management ;
  • peser sur les modes de régulation qui touchent au milieu professionnel et scientifique (instances d’accréditation, évaluation des programmes et d’établissements, classements des revues académiques) ;
  • faire reconnaître les spécificités des carrières d’enseignants chercheurs en management, avec l’émergence d’un marché européen et international ;
  • concevoir des stratégies collectives dans un contexte de concurrence internationale forte (soutien à la publication en anglais, actions pour améliorer la prise en compte de certaines revues francophones dans l’évaluation des dossiers de candidatures ou de promotions, campagne pour faire reconnaître des ouvrages comme un support possible et valorisé de publications de travaux – naturellement sous des conditions à préciser -) ;
  • mieux diffuser les expertises et la connaissance en matière de sciences de gestion, notamment en direction de l’opinion publique, des médias et des décideurs publics et privé